Motobécane, c'est la Mobylette ! Pourtant, à l'ombre de ce symbole français du cyclomoteur, les bicyclettes (30% de la production) suivaient en parallèle la route des motorisés. C'est en 1933 à Pantin que cette histoire commence, avec la création d'une marque de cycles. Dans cet ouvrage, vous découvrez quatre?vingts ans d'histoire de ces bicyclettes qui vont marquer, par leurs qualités, des générations de Français.
Vélos d'enfants, pour former des "graines de cyclistes", vélos d'adultes, alternative aux problèmes de circulation, depuis nos villes jusqu'aux avenues new?yorkaises où rouler Motobécane est un gage de french touch. De 1933 à MBK, découvrez au fil des pages le vélo suspendu de 1937, précurseur des VTC, la bicyclette BNX de 1938, dont le dessin a inspiré la Mobylette, et les nombreuses études qui ont défriché la route vers le vélo contemporain.
Bien loin de la froideur des descriptions techniques, cet ouvrage fourmille d'anecdotes, d'histoires et… de petits récits autour des vélos de Pantin. Il vous permettra de les découvrir et, pourquoi pas, de vous inciter à sauver une de ces belles bicyclettes "de chez nous".
Pour avoir parcouru l’ouvrage, je peux vous inviter à vous le procurer. C’est une mine d’information inédites qui nous rappellent à quel point cette marque a été fertile en idées et en concepts. Ce livre nous plonge dans un univers oublié.
Si Motobécane est universellement connu pour la célèbre Mobylette, qui a mis la France sur deux roues, il ne faut pas oublier que le constructeur de Pantin a « touché à tout ». Motos, bien sur, dont la production s’est déclinée de cent à sept cent cinquante centimètres cubes, depuis 1923 jusqu’au seuil des années deux mille, mais aussi automobiles, avions, tondeuses, moteurs de chars …. Rien n’a échappé aux planches à dessin de la rue Lesault !
La bicyclette n’a pas été oubliée. C’est en 1934 que les premiers modèles sortent du département vélo situé au premier étage de l’usine de la banlieue rouge parisienne. Bicyclettes robustes, destinées à l’ouvrier pour se rendre à son travail ; vélos porteurs, outils de livraison par excellence tant que la route est plate. Bicyclettes d’enfant qui vont initier des générations de « mômes » à la pratique du deux roues. Certains modèles, je pense au ME de 1964 dont la construction, optimisée à l’extrême, utilisent les lignes d’emboutissage de la Mobylette. Les Vélos de course, amateurs, Clubs, critériums ou professionnels, sont signées des têtes de Gaulois dues au crayon de Géo Ham. Le plus célèbre d’entre eux portera l’orange « Bic » et le jaune de la tunique de Louis Ocana sur le podium du Tour de France 1973.