L'engouement pour les anciennes depuis quelques années est considérable.
En rendant accessible à tous la location de voitures de collection, toutes gammes confondues, via sa plateforme de location entre particuliers, Roadstr révolutionne l'usage de ces autos anciennes.
Autrefois considéré comme un privilège de nanti, rouler en voiture de collection est devenu un art de vivre qui se partage.
On constate de plus en plus de trentenaires passionnés parmi la communauté des propriétaires en constante augmentation. Pour cette "nouvelle génération", posséder une ou plusieurs automobiles anciennes relève d'un intérêt personnel, d'une passion, pour l'objet lui-même, mais aussi pour les possibilités offertes de l'utiliser dans un cadre de loisirs, que ce soit en rallye, promenade ou rassemblement.
Alors que l'économie collaborative devient une véritable alternative de consommation, Roadstr offre la possibilité au grand public de louer à un particulier un véhicule qui, par sa valeur et son coût, ne serait pas forcément accessible à l'achat.
En se positionnant en véritable tiers de confiance, le site, lancé en 2015, recense aujourd'hui plus de 750 voitures entretenues, à tous les prix et pour tous les goûts, dans tout le pays.
Fait rare pour une plateforme de location entre particuliers, chacune d'entre elles est assurée tous risques grâce au partenariat de la start-up avec son partenaire Allianz.
Les vignerons de l’AOP Les Baux-de-Provence organisent leur premier rallye à destination du grand public. Le temps d’une journée, les participants partiront en équipe à la découverte des richesses viticoles, gastronomiques et culturelles de la Vallée des Baux.
I Un Rallye ludique et didactique pour le grand public I
À l’occasion de leur 1er Rallye, les vignerons de l’AOP Les Baux-de-Provence ouvrent les portes de leurs domaines pour faire découvrir les coulisses de leur vignoble, son terroir et ses vins, dans une ambiance intimiste et conviviale.
Tout au long de la journée et au fil des énigmes, les équipes sillonneront les routes à la rencontre des producteurs locaux, en passant par trois domaines viticoles et un moulin à huile. À chaque étape du parcours, différents ateliers seront proposés : initiation à la dégustation, activités autour du terroir, animations culturelles, artistiques ou gastronomiques... Les meilleures équipes seront récompensées à la fin de la journée pendant la remise des prix.
LES DOMAINES PARTICIPANTS
Côté cave > Domaine Dalmeran, Château Romanin, Domaine de la Vallongue, Domaine des Terres Blanches, Domaine de Lauzières, Mas Sainte-Berthe, Mas de Gourgonnier, Mas de la Dame
Côté moulin > Syndicat Interprofessionnel de l’Olivier de la Vallée des
Baux (SIOVB), Moulin Castelas, Moulin Jean-Marie Cornille
Informationspratiques
Samedi 23 Septembre 2017
Accueil des participants à 9h sur le parking les Sablières des Baux-de-Provence
Situées au cœur du Parc Naturel Régional des Alpilles, les vignes de l’AOP Les Baux-de-Provence s’étendent sur une bande de 30 km d’Est en Ouest. Ici, douze domaines forment 244 hectares de vignes et façonnent des vins en trois couleurs. Ces vignerons s’efforcent de conserver leur terroir, l’appellation Les Baux-de-Provence compte ainsi la quasi-totalité de sa surface cultivée en agriculture biologique ou biodynamie.
I Contact Presse I Rouge Granit - Laurent Courtial
Les équipes organisatrices et les participants sont dans les starting-blocks.
47 voitures vont s’élancer de Deauville, le 18 septembre au matin, pour un magnifique périple à travers la France, et une arrivée, le 22 septembre après-midi, sur la Croisette à Cannes.
Rendez-vous pour tous les équipages le dimanche 17 septembre à l’Hôtel du Golf, situé sur les hauteurs du Mont Canisy à deux pas du centre de Deauville pour les ultimes contrôles et vérifications.
Hôtel du Golf - Deauville
Ce magnifique hôtel de style néo-normand a été inauguré en 1927, au moment même où certaines Bentley participant au Rallye voyaient le jour…
Le 18 au matin, les voitures s’élanceront à travers la Normandie jusqu’au Mans, Rallye oblige, pour rejoindre la Vallée de la Loire et l’Abbaye royale de Fontevraud fondée en 1101, qui abrite notamment les gisants d’Aliénor d’Aquitaine et de Richard Cœur de Lion…
Mardi 19 septembre, cap sur Vichy après être passé devant quelques châteaux de la Loire, le Massif Central et ses volcans.
Mercredi 20, les voitures quitteront Vichy pour traverser le Beaujolais et ses vignobles. A Lyon, étape entre le Rhône et la Saône, à deux pas de Notre Dame de Fourvière.
Jeudi 21 septembre, encore de belles découvertes à l’horizon… En direction de la Provence via l’Ardèche, la Drôme, le Mont Ventoux, très connu des amateurs de cyclisme, et avant dernière nuit au bord de la Sorgue…
Vendredi 22 : dernière étape et cap sur la Côte d’Azur. Des petits villages haut perchés du Vaucluse, à la Durance… Les Gorges du Verdon pour une ultime halte déjeuner, avant l’arrivée triomphale sur la Croisette à Cannes vers 16h00.
La Croisette - Cannes
Un périple de plus de 1 800 km qui retrace une épopée du début de siècle dernier.
En effet, au début du siècle dernier, un train, le « Blue Train » permettait de rejoindre la Côte d’Azur en provenance d’Angleterre, et puis un pari fou, celui d’un anglais, of course. Dudley Noble avait rêvé d’aller plus vite que le train entre Calais et la Côte d’Azur au volant d’une Rover Light Six… Et qui l’a fait ! Il est arrivé lors de son second essai 20 minutes avant le train.
Hôtel Martinez
Les voitures pourront alors se garer le long de la Croisette devant l’hôtel Martinez. Cet hôtel construit en 1927 en lieu et place d’une ancienne Villa « la Coquette » a été inauguré en 1929. Il est inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel depuis 2001.
Son architecture s’harmonise parfaitement avec le look des voitures qui participent à cette superbe aventure : des Bentley de 1924, 1927, 1928 et autres Alvis, Lagonda ou Aston Martin…
En voici quelques-unes ….
Bentley 3-4½ 1924, Alvis Speed 20 1934, Lagonda M45 Rapide 1935, Aston Martin MkII Competition 1934, aux Alpine Trial 2015 et 2016 Alpine Trial 2016*
Un spectacle d’une rare élégance en perspective.
C’est dans les salons de ce magnifique établissement, le Martinez, que se dérouleront le dîner de Gala et « L’Award Ceremony » le vendredi 22 septembre au soir.
Nous tenions à remercier tout particulièrement les Champagnes Henriot, Madame le Maire de St Céneri le Gérei, ainsi que les Mairies de Deauville et de Cannes pour leur aimable coopération.
Le rétro-camping est devenu, en quelques années à peine, une nouvelle tendance plus que glamour, voire même indispensable pour de vraies vacances. Fini les appartements de location au beau milieu du béton urbain et les campings surpeuplés de bord de mer.
Vous pouvez désormais vous offrir de véritables vacances absolument inoubliables dans un cadre totalement inédit et original. Que diriez-vous pour votre prochain séjour à la campagne de gouter aux charmes discrets, mais néanmoins polis, d’une caravane Airstream ? Alors suivez nous vers une destination ou l’aluminium poli est roi….
Avez-vous déjà dormi dans une Silver Streak 1953 ?
Vous trouverez cet endroit magique en Ariège, précisément sur la commune de Manses à environ 50 kms au Sud de Carcassonne, tout près du charmant village médiéval de Mirepoix.
En 2017, pour mettre en lumière un élément phare du patrimoine industriel et gastronomique pontissalien, le musée de Pontarlier consacre une exposition à la thématique de l’absinthe, et plus particulièrement à la toute première maison installée à Pontarlier.
Répartie dans trois salles du premier étage, l’exposition « L’absinthe Pernod Fils, une aventure industrielle » ouvre ses portes le 1er juillet. Elle retrace la formidable histoire de l’entreprise Pernod Fils depuis l’arrivée en France de son fondateur Henri-Louis Pernod en 1805 jusqu’à l’interdiction de l’absinthe en 1915.
Le premier espace, invitation à la découverte, propose de visiter l’entreprise pour découvrir ses installations et les processus de fabrication de l’absinthe. Grâce à l’utilisation de l’électricité et de machines à la pointe de la technologie, les quantités d’absinthe produites augmentent sans cesse. Seul l’incendie survenu en 1901 freine un temps la cadence de production. Mais l’usine renaît de ses cendres selon des principes de reconstruction innovants et résistants au feu. La production repart alors de plus belle.
L’absinthe Pernod Fils, conditionnée dans des fûts et bouteilles de différentes contenances, est expédiée en France et partout dans le monde. Le « Pernod », qui devient synonyme de qualité, connait un succès fulgurant. Dès lors, la marque attise les convoitises de maisons concurrentes qui cherchent à profiter de son nom, voire, à contrefaire ses produits.
Un tel succès n’aurait pas été possible sans personnel. C’est pourquoi une part importante de l’exposition est consacrée à sa présentation à travers les traits de son directeur technique : Arthur Borel. L’occasion d’aborder les conditions ouvrières et les avantages sociaux accordés par l’entreprise à ses employés.
Issues des collections du musée et de nombreux prêts, environ 150 œuvres constituent l’exposition et révèlent des pans entièrement inédits de l’histoire de la distillerie Pernod Fils.
La ville de Pontarlier a été marquée par la fabrication de la liqueur d’absinthe. Premier fleuron de cette industrie, la maison Pernod Fils a su faire apprécier son absinthe partout dans le monde. De 1805 à 1915, son développement est constant.
Trois salles du premier étage du Musée sont consacrées à l’exposition. Environ 150 œuvres, issues des collections du Musée de Pontarlier et de celles de 11 prêteurs différents, se déploient sur 95,6 m².
Salles d'exposition copyright Musée de Pontarlier
L E S D E B U T S D E L A M A I S O N P E R N O D F I L S
L’histoire de la maison Pernod Fils de Pontarlier commence au tout début du 19e siècle. En 1804, Henri-Louis Perrenod, dit Pernod, distillateur à Couvet (Suisse), décide de venir s’installer en France. Il évite ainsi les droits de douane élevés que le fisc de Napoléon Ier prélève sur les alcools importés.
Le 14 janvier 1805, Henri-Louis signe le bail de sa nouvelle distillerie. Elle est installée dans la « Maison Bastide » (ancien couvent des Ursulines) au n° 73 de la Grande rue (actuelle rue de la République). Il s’agit de la toute première distillerie de Pontarlier. Elle produit 16 litres d’absinthe par jour.
Henri-Louis Pernod s’entoure d’abord de plusieurs associés avant d’être aidé à la distillerie par son fils Louis, né de son second mariage avec Emélie Dubied. Mais ce dernier meurt prématurément en 1847. En 1851, Henri-Louis Pernod décède à son tour. C’est alors Emélie, sa femme, qui assure la direction de l’entreprise jusqu’à ce qu’elle soit reprise par ses petits-fils Louis-Alfred et Fritz Pernod, en 1855.
Les archives conservées étant lacunaires, il est difficile de dire combien de temps la distillerie de la Grande rue a produit de l’absinthe. On sait toutefois que, dans le courant du 19e siècle, l’entreprise Pernod Fils déplace ses locaux de production dans l’ancien couvent des Augustins au bord du Doubs. La distillerie des Augustins, ne possède que 4 alambics. Elle devient à son tour trop petite. En 1876, Louis-Alfred et Fritz Pernod achètent donc un nouveau terrain au bord du Doubs. Ils y construisent une usine à la pointe de la technologie.
Les deux distilleries fonctionnent simultanément pendant quelques mois. Puis, vers la fin juin 1879, la distillerie des Augustins arrête sa production pour laisser la place à l’usine modèle du faubourg Saint-Etienne que nous vous invitons à découvrir.
Zoom sur… la maison Pernod Fils en 1896
En 1890, les propriétaires de l’usine commandent la construction d’un étage sur les ailes du bâtiment principal. Cet étage sert au stockage d’une partie des plantes.
Au bord du Doubs, on observe un grand édifice avec une cheminée. Entre 1885 et 1896, un atelier de fabrication des caisses y est installé. Initialement les caisses étaient fabriquées par un entrepreneur indépendant. Le bâtiment abrite aussi une petite distillerie de renfort, et une chaudière à vapeur.
Une construction accueille la turbine. Grâce à un système de courroies, passant dans une tour, l’énergie produite est redirigée vers les locaux de l’usine.
Avec l’intensification de la production, l’emballage des fûts et bonbonnes est déplacé dans les magasins Ouest construits en 1894.
Enfin, un embranchement particulier de la voie ferrée relie l’usine à la gare. Des chemins de fer parcourent toute l’usine pour desservir les différents bâtiments.
L A T E C H N O L O G I E A U S E R V I C E
D E L A P R O D U C T I O N I N D U S T R I E L L E
Pour faire entrer leur production dans l’ère industrielle, Louis-Alfred et Fritz Pernod dotent leur usine de nombreuses machines : machines à rincer les bouteilles, à boucher, à marquer, à clouer… Tout cet outillage a besoin d’une force motrice pour être actionné.
L’usine Pernod Fils se dote de chaudières à vapeur. Rapidement, elles sont remplacées par des générateurs à vapeur plus puissants. Fonctionnant avec du charbon, ces machines coûtent cher, nécessitent un personnel qualifié et sont source d’accidents. Mais contrairement à la turbine sur le Doubs qui complète l’installation, elles ne dépendent pas du régime des eaux pour marcher. L’énergie produite est redistribuée vers les équipements de l’usine.
Depuis les caves jusque dans la distillerie, des pompes puissantes montent l’alcool nécessaire à la fabrication de l’absinthe. Elles servent aussi à remplir les bacs de la mise en bouteille avec la liqueur déjà vieillie. Grâce à ces mécanismes, 4 ouvriers suffisent pour transvaser des quantités considérables de liquides.
Les fûts destinés à l’expédition sont remontés des caves vers le rez-de-chaussée grâce à un ascenseur. Les autres déplacements de marchandises sont facilités par de petits chemins de fer dans les bâtiments. Les chariots sont poussés à la main.
La seconde moitié du 19e siècle est également marquée par le développement de l’éclairage électrique. Dans les années 1870, des lampes produisent de la lumière grâce à un arc électrique. Elles se répandent dans les usines françaises. Sans doute séduits par cette lumière artificielle plus puissante que le gaz, les Pernod l’installent dans tous les bâtiments dès leur construction. Les lampes à arc font disparaître les zones d’ombre. Le travail de nuit, les manipulations et le contrôle des déplacements sont éclairés.
Les locaux sont aussi équipés de sonneries électriques, de tubes acoustiques et de sifflets. Ils permettent de transmettre les ordres rapidement d’un espace à l’autre.
Enfin, un système d’aération maintient une température constante dans les caves pendant l’hiver. De l’air chaud est récupéré dans la partie supérieure de la distillerie et envoyé dans le sous-sol grâce à des tuyaux et hélices. En été, cette chaleur s’échappe par des cheminées au-dessus des toits.
Zoom sur… de nouvelles machines
Les machines à rincer
Les machines à rincer sont desservies par 8 ouvrières. Elles font tourner les bouteilles entre des brosses fixes sous des jets d’eau chaude. Les bouteilles propres s’égouttent ensuite sur des hérissons à pivot.
Les machines à tirer ou « soutireuses méthodiques »
Les machines à tirer ont été spécialement conçues par le directeur technique de Pernod Fils : Arthur Borel. Elles remplissent 20 bouteilles à la minute.
Les bouteilles pleines viennent d’elles-mêmes se présenter aux boucheuses. Celles-ci les placent sous les machines à boucher et positionnent le bouchon. Les machines enfoncent les bouchons automatiquement.
La machine à clouer
De provenance américaine, elle cloue un coté des caisses en une seule fois. Elle ne provoque pas de secousses dans la caisse et fait peu de bruit. Elle cloue 150 à 200 caisses par heure. Dans les années 1890, l’entreprise se dote d’une seconde machine. Les deux suffisent aux productions de l’usine.
Machines dans l'usine copyright Musée de Pontarlier
L E T E R R I B L E I N C E N D I E D E L A D I S T I L L E R I E P E R N O D F I L S
Le dimanche 11 août 1901 éclate un violent orage. A midi vingt, une détonation annonce que la foudre vient de tomber sur Pontarlier.
Le feu à la distillerie Pernod !
Mme Borel, femme du directeur de l'usine, entend le coup de tonnerre. Seule avec son second petit- fils âgé de quinze mois et la bonne de l'enfant, elle sent une odeur de soufre. Arthur Borel se trouve alors à Villeneuve-les- Béziers pour affaires, et son fils ainé, qui le seconde dans la direction de l'usine, est en Suisse pour organiser la sortie annuelle du personnel devant se dérouler le 15 août.
Mme Borel, descend au rez-de-chaussée et voit l’incendie de l’usine Pernod Fils à 3 heures des traînées d'étincelles et de la fumée sortir des caves. Le veilleur de nuit se précipite vers la distillerie. Il aperçoit, avec d’autres ouvriers arrivés en même temps, une épaisse fumée et des flammes sortant des caves. Il va immédiatement ouvrir les conduites d'eau pour inonder le sous-sol pendant que ses camarades prennent les premières mesures pour éteindre le feu. Puis, les ouvriers tentent de sauver une partie du mobilier de M. et Mme Borel.
La foudre avait atteint deux poteaux supportant le fil téléphonique reliant l’usine aux bureaux de Couvet. Elle avait ensuite rejoint les fils de l'éclairage électrique, était descendue dans les caves et, par un court-circuit, avait mis le feu à un foudre d'absinthe qui en éclatant avait répandu son contenu au sol.
Les secours s’organisent
Juste après que le coup de tonnerre a éclaté sur l'usine, le fils de M. Landerot saisit son clairon et donne l'alarme en ville. L'effroi s'empare de chacun, car on craint que cet incendie, en provoquant une explosion, ne détruise tout le faubourg Saint-Etienne. Les habitants des abords de l'usine évacuent leurs logements. Des charrettes de linge et de meubles sont conduites vers le centre de la ville ou dans les champs voisins. Le commissaire de police, ses agents, la gendarmerie, les pompiers, les militaires des 60e et 23e régiments de ligne et les douaniers arrivent et organisent les secours. De nombreux citoyens accourent pour aider, mais leur nombre est tel que certains ne trouvent pas à s’occuper. Des cordons de troupe refoulent alors les derniers arrivés. Successivement, arrivent aussi les pompes de Pontarlier, celles de la Gare et de l'usine Vandel, puis celles de Doubs, Houtaud, Vuillecin, Arçon, Les Granges-Narboz, la Cluse, Oye-et-Pallet, Montperreux, Labergement et Les Verrières-de-Joux. Elles lancent de puissants jets sur le bâtiment enflammé. Celle des scieries Vandel, actionnée par la vapeur, projette de véritables torrents d'eau sur la partie Est de la construction préservant ainsi le magasin qui renferme 750.000 litres d'alcool et d'absinthe.
Le brasier s'étend dans toute la cave où près de 2 000 000 de litres d'alcool brûlent et lancent par les soupiraux d'énormes gerbes de flammes. L'effort principal vise à isoler la seconde cave qui n’est pas encore atteinte par le feu. La galerie de communication est calfeutrée avec des sacs de sable. Aux ouvertures on accumule plus de 150 mètres cubes de sable, gravier...
Du côté de la façade, en travers de la route, une chaîne s’organise pour sauver les caisses prêtes à être expédiées. De nombreuses femmes participent au transbordement des marchandises. Sur 7000 caisses, 4000 échappent ainsi aux flammes et sont transportées par camions vers des locaux voisins. Deux wagons remplis de colis d'absinthe sont amenés sur l'embranchement de chemin de fer. Des employés de la Maison, aidés par les comptables de la brasserie Damitio, évacuent la comptabilité renfermée dans les bureaux.
Incendie de l'usine copyright Musée de Pontarlier
5 jours après, la fumée s’échappe toujours
Lundi 12 août, les deux principales caves sont complètement isolées l'une de l'autre. Dans celle en feu, le brasier dégage toujours une chaleur intense. MM. Edmond Veil-Picard et Louis Pernod sont arrivés et se rendent compte de l'étendue du sinistre. Les bureaux sont réorganisés dans une maison à moins de 100 m de l’usine. Les commandes les plus urgentes sont expédiées. Mardi 13 août, l'alcool de l'un des réservoirs de 51 000 litres brûle toujours. A midi, M. Borel, directeur, arrive. Le soir, on voit s'élever de l'ancienne cheminée de la machine à vapeur une épaisse colonne de fumée et des flammes provenant de la combustion de caisses d'absinthe laissées à proximité.
Mercredi 14 août, les flammes ont disparu. Seule la fumée indique que la combustion s'achève lentement. Il ne reste que de hautes murailles d'où pendent des lambeaux de la toiture de zinc. Une chaleur très forte se dégage encore des caves et on distingue, tout au fond, les cercles rougis et tordus des grands fûts.
Jeudi 15 août, de la fumée s’échappe toujours 5 jours après le début de l’incendie.
Aussitôt après le sinistre, des mesures sont prises pour restreindre le chômage du personnel de l'usine. La plupart des distillateurs de Pontarlier offrent du matériel et des locaux pour permettre la poursuite de la fabrication. Le travail peut reprendre rapidement. Quant aux ateliers de rinçage, mise en bouteille et expédition, on les installe dans de vastes hangars en bois rapidement érigés.
Plus de 2 millions de francs de perte
A cause de la chaleur considérable (1800 à 2000°C), les voûtes en béton et en maçonnerie ainsi que les murs sont altérés au point qu'une démolition complète de toutes les parties restées debout est reconnue nécessaire. Avec les dégâts sur les bâtiments, la destruction de matériel et mobilier, la perte de marchandises, la maison Pernod Fils déclare avoir perdu l’équivalent de 2 350 000 frs. Toutes ces pertes sont toutefois largement couvertes par six assurances se montant ensemble à près de 4 000 000 frs. D’autres pertes ne peuvent être évaluées financièrement : celles des archives, plans et dessins de la distillerie.
La Loue, une résurgence du Doubs
Lors de l’incendie, de petits ruisseaux d’absinthe et d’alcool enflammés se sont échappés de la salle de distillation. Ils se sont éteints en allant se perdre dans le Doubs. Ce déversement de grandes quantités d’absinthe dans la rivière a eu un résultat inattendu. Le mardi 13 août, les habitants de Mouthier ont remarqué que l’eau de la Loue s’était troublée et dégageait une odeur d’absinthe. Des analyses ont prouvé que l’eau contenait bien de la liqueur démontrant ainsi que la Loue est une résurgence du Doubs.
copyright Musée de Pontarlier
copyright Musée de Pontarlier
R E C O N S T R U C T I O N E T N O U V E A U T E S
Après l’incendie de 1901, le processus de fabrication de l’absinthe ne change pratiquement pas. Mais l’usine est adaptée. Un atelier d’encadrement de tableaux publicitaires est attesté dans les locaux. Il produit ce support à grande échelle pour assurer la promotion de la marque. Les machines sont plus nombreuses et les principes architecturaux adoptés lors de la reconstruction sont innovants. Des leçons sont tirées de l’incendie. Le climat pontissalien est également pris en compte pour mieux adapter les locaux à leur environnement.
La structure de l’usine change beaucoup. Elle est à présent constituée de deux niveaux seulement : les caves et le rez-de-chaussée. Les étages et combles disparaissent. Tous les matériaux combustibles qui présentent un danger sont éliminés. Les planchers, plafonds et piliers sont construits en béton armé.
Pour lutter contre le feu, les caves ne communiquent pas entre elles et sont isolées des ateliers par un remblai. L’entrée se fait par l’extérieur des bâtiments. Les fenêtres sont munies de rideaux métalliques pour retarder la propagation du feu. De grands puits perdus sont prévus pour évacuer le liquide en cas de fuite des foudres. Tous les espaces du rez-de-chaussée (distillerie, ateliers, vestiaires) sont isolés les uns des autres par des murs. Les ouvertures de communication sont peu nombreuses, de petite taille et dotées de doubles portes métalliques. Enfin, les bureaux sont installés dans un bâtiment spécial, isolé des zones de production, au Nord de la distillerie.
Les toitures sont plates et recouvertes de résidus de métallurgie et de goudron. Cette isolation limite les brusques changements de température. Les toits plats permettent de circuler facilement pour le déneigement, la surveillance des lanterneaux, ou encore pour accéder aux zones menacées en cas d'incendie. Pour lutter contre les dégradations liées au gel, les chéneaux sont supprimés et les tuyaux d'eau sont placés à l'intérieur contre les piliers. Les fenêtres et lanterneaux sont équipés de double vitrage pour limiter la condensation sur les vitres et les déperditions de chaleur en hiver.
Pour optimiser le fonctionnement de l’usine, les tuyaux de vapeur, d’eau, d’alcool et d’absinthe sont rassemblés dans un tunnel étroit passant sous la distillerie.
Les travaux sont commencés en avril 1902. Le gros œuvre des bâtiments est achevé au 31 décembre. Une partie des locaux peut être utilisée pendant l
'hiver 1902-1903.
P U B L I C I T E , V E N T E , E X P O R T A T I O N S E T C O N T R E F A Ç O N S :
L E S U C C E S D E L ’ E N T R E P R I S E P E R N O D
Zoom sur… La bouteille Pernod Fil
A la mort de son frère, en 1888, Louis-Alfred Pernod reste seul à la tête de l’entreprise. Il vend Pernod Fils aux banquiers Veil-Picard. Comme l’avaient fait Louis-Alfred et Fritz Pernod avant eux, les Veil-Picard déposent les caractéristiques de la marque. Cette pratique est courante lors des changements de propriétaires. Elle permet de protéger les produits de l’usine contre les contrefaçons.
L’esthétisme de la bouteille est l’identité de la marque. L’étiquette a un fond blanc orné de feuilles de vignes, branches et grappes argentées. La bordure, et les banderoles sont également d’argent. Le cartouche central est bleu et son cadre argenté avec des pointillés blancs. Excepté le nom de la marque, toutes les inscriptions et la signature sont bleues. L’écusson rouge porte la croix fédérale suisse. Il est surmonté d’un chapeau à deux plumes.
Le cachet « Pernod Fils » est moulé en relief sur l’épaule de chaque bouteille. Le col des bouteilles est revêtu d’une feuille d’étain. Tous les bouchons sont marqués. Enfin, un cachet de cire verte est apposé sur le bouchon.
L’absinthe Pernod Fils est rapidement reconnue pour sa qualité. Par rapport à d’autres distilleries, l’entreprise produit peu d’objets publicitaires différents. Elle édite un tableau publicitaire, diffusé à grande échelle. Elle publie également des fascicules promotionnels qui vantent l’usine et les processus de fabrication de l’absinthe. Ils montrent la qualité et l’innovation de l’entreprise.
Zoom sur… La contrefaçon
La réputation et la prospérité de la marque Pernod Fils attisent les convoitises. Elles entrainent le développement de contrefaçons. Certains contrefacteurs commandent un cachet imitant celui de la maison Pernod Fils. Ils remplissent ensuite d’authentiques bouteilles Pernod Fils avec de l’absinthe de catégorie inférieure. Puis ils apposent le faux cachet.
Une autre méthode consiste à imiter le plus possible le conditionnement de la bouteille originale. Le cachet de verre, de cire, l’étiquette sont reproduits quasiment à l’identique. La grande ressemblance entre la bouteille d’origine et la copie induit l’acheteur en erreur. Enfin, d’autres maisons prennent le nom Pernod ou un nom de consonance proche.
A R T H U R B O R E L : U N D I R E C T E U R P H I L A N T H R O P E
Arthur Ferdinand Borel est une figure marquante de l’entreprise Pernod Fils. Né le 6 juin 1846 à la Chaux-de- Fonds (Suisse), il devient directeur technique de Pernod Fils à 32 ans.
Afin d’améliorer le rendement de la chaîne de production Arthur Borel travaille au perfectionnement des machines de l’usine. Il conçoit par exemple la soutireuse méthodique permettant le remplissage des bouteilles.
Ancré dans la mouvance paternaliste du 19e siècle, il participe à l’amélioration des conditions de travail des ouvriers. Chaque été, la direction de l’usine organise une sortie touristique pour ses employés aux frais de l’entreprise. Tout le personnel y participe. Ces promenades sont accompagnées par la société musicale l’Espérance, fanfare fondée par Arthur Borel.
En 1884, Louis-Alfred Pernod souhaite mettre en place un fourneau économique. Selon toute probabilité, Arthur Borel s’occupe de sa mise en place effective. Cet équivalent de la « soupe populaire » (le terme n’apparait qu’en 1929) offre chaque jour deux collations à tous les employés.
Arthur Borel est aussi un philanthrope agissant à la fois pour le bien des ouvriers et de ses concitoyens. Tout comme ses proches, il fait de nombreux dons d’argent pour des œuvres très diverses. Les employés sont les premiers à en bénéficier. A l’occasion du nouvel an 1914, il offre 5 frs à chaque ouvrier. Cette somme est complétée de 5 frs supplémentaires pour chaque enfant de la famille. En 1913, Arthur Borel offre aussi 25 000 frs à la ville pour construire des bains douche à Pontarlier. L’hôpital bénéficie de la même somme en 1928 pour l’achat d’un nouvel appareil médical.
Après 34 ans passés à la direction de l’usine, Arthur Borel prend sa retraite en 1912 en laissant le souvenir d’un homme très apprécié. Il est alors remplacé par l’aîné de ses fils, Maurice-Arthur, déjà directeur adjoint de l’usine depuis l’année 1900.
L’attachement des Pontissaliens à ce personnage majeur de la vie locale se manifeste le 18 juin 1934, quand, deux jours après sa mort, des centaines de personnes viennent assister à ses obsèques.
copyright Musée de Pontarlier
Zoom sur… L’habitation d’Arthur Borel
Arthur Borel bénéficie d’un logement de fonction dans le bâtiment principal de l’usine. Cet appartement est complètement détruit lors de l’incendie de 1901. Un nouveau pavillon composé de deux maisons mitoyennes est construit en même temps que la nouvelle l’usine. Situé au Sud, il est entouré de jardins et pelouses.
La partie Est de ce « château » renferme les logements du directeur et du sous-directeur techniques de la maison Pernod fils. Le côté Ouest est réservé aux Veil- Picard, propriétaires de l'usine. Les soubassements sont en roc du Jura et les façades en pierre de Savonnières. La partie Ouest du bâtiment s’inspire du style Louis XV, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. L’exécution de toutes les parties est très soignée : sculptures, fers forgés, menuiseries et décoration intérieure. Le pavillon Est est plus sobre. Tout est conçu pour apporter confort aux occupants.
D E S O U V R I E R S B I E N T R A I T E S
Pendant un siècle, la masse salariale de l’usine Pernod Fils ne cesse d’augmenter. Elle passe de 4 personnes en 1844 à 475 en 1914. En 1896, sur 170 ouvriers, 80 sont des femmes. Cette forte proportion féminine s’explique par le développement des machines qui limite l’utilisation de la force physique. Au 19e siècle, les travailleuses sont embauchées pour des « travaux des femmes » peu qualifiés et placés en bas de la hiérarchie professionnelle. Cette division sexuelle de la main d’œuvre entraine des différences de salaires. Il est admis que seuls les hommes doivent pourvoir aux besoins de la famille. Il est par conséquent inutile que le salaire des femmes subvienne à leur propre subsistance. Les ouvrières sont donc deux fois moins payées que les hommes. Cette différence de traitement est légèrement moins marquée chez Pernod Fils. Le salaire minimum est de 0,20 frs l’heure pour les femmes et de 0,30 frs l’heure pour les hommes.
La journée de travail dans l’usine Pernod Fils est de 11h et le dimanche est chaumé. 3 pauses scandent cette journée à 9h30 (10 minutes), 11h30 (une heure et demi) et 16h10 (20 minutes). Après la reconstruction de l’usine, les ouvriers peuvent prendre leur premier repas dans le vestiaire où ils disposent tous d’un casier. Des toilettes non mixtes s'ouvrent sur ces vestiaires. Elles sont chauffées et munies de chasses d’eau.
En 1871, Louis-Alfred et Fritz Pernod introduisent la redistribution d’une partie des bénéfices de l’entreprise au profit des employés. Ils créent un fond de retraite. Ainsi, en cas d’arrêt de travail à cause de l’âge ou d’une infirmité, les salariés bénéficient d’une somme d’argent leur permettant de vivre. Chaque personnel reçoit un livret sur lequel est portée sa participation aux bénéfices. Elle augmente avec les années de service. Les livrets sont incessibles et insaisissables. Le bénéficiaire ne peut toucher le capital qu’à sa sortie de la Maison. S’il décède, sa part est versée à ses ayants droit. Les fonds restent déposés dans la Maison et produisent des intérêts. A la fin de chaque année, chacun a le droit de toucher ses intérêts.
Les accidents du travail sont assez fréquents dans l’usine. Chez les hommes, les blessures sont liées aux travaux de manutention : chutes de caisses, entorses, fractures, doigts sectionnés par les scies… Les femmes, affectées aux ateliers de rinçages et de mises en bouteilles, sont blessées au niveau des mains : coupures, doigts écrasés. L’entreprise assure donc ses ouvriers contre les accidents. Elle prend en charge elle-même les primes sans y faire participer les ouvriers par voie de retenues.
Aucune grève n’a été déclarée dans l’usine Pernod Fils.
copyright Musée de Pontarlier
copyright Musée de Pontarlier
D E L ’ A B S I N T H E A L ’ H O P I T A L
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Le même jour, Raymond Poincaré, président de la République française, demande aux préfets de prendre des arrêtés visant à interdire la vente de l'absinthe dans les débits de boisson pendant toute la durée de la guerre.
Les Veil-Picard, propriétaires de l’usine depuis 1888, décident de mettre les locaux de Pernod Fils à disposition de l’hôpital. L’ambulance 107 est née. Mme Borel en est directrice, et deux de ses fils, Maurice-Arthur et Roger-Emmanuel, assurent la sous-direction. 132 lits sont installés dans les ateliers. 100 d’entre eux sont construits à l’aide de caisses initialement destinées au transport des bouteilles d’absinthe. D’autres caisses servent à la conception de tables de nuit, d’une lingerie, d’une salle d’opération, d’un réfectoire… Les matelas et édredons sont confectionnés par les ouvrières de l’usine et les dames de la ville à partir de tissus de récupération. Elles raccommodent aussi des vêtements pour habiller les soldats soignés.
Les premiers blessés de guerre arrivent le 25 septembre. Ils sont soignées par le docteur Renaud de Jougne, Aide-Major de 1ère classe et Chef du service de santé de la place de Pontarlier. Dans cette tâche, il est aidé de Madeleine Dubied, infirmière cheftaine, et de trois infirmières.
Le 16 mars 1915, la loi relative à l’interdiction de la fabrication, de la vente en gros et au détail, ainsi que la circulation de l’absinthe, marque l’arrêt définitif du fonctionnement de la distillerie Pernod Fils de Pontarlier. La marque ne disparait pas pour autant et développe une gamme d’anisés Pernod. Ce n’est que le 17 mai 2011 que l’interdiction de l’absinthe a été levée en France.
AU T O U R D E L ’ E X P O S I T I O N
P R O G R A M M E D ’ A N I M A T I O N S
Entrée libre et gratuite
Des conférences et des rencontres
Mercredi 23 août à 18h : Rencontre avec… Les Fils d’Emile Pernot.
Des visites guidées
Samedi 26 août à 15h : Visite guidée de l’exposition temporaire « L’absinthe Pernod Fils, une aventure industrielle ».
Un atelier pour les enfants de 7 à 12 ans
A venir
Entre septembre et novembre : Des animations, en cours d’élaboration, valoriseront l’exposition, notamment à l’occasion des Absinthiades les 30 septembre et 1er octobre 2017.
copyright Musée de Pontarlier
A L ’ A C C U E I L
E T D A N S L E S S A L L E S D ’ E X P O S I T I O N D U M U S E E
Un jeu de Memory à partir de 5 ans
Un jeu de dominos à partir de 5 ans
Une « cocotte en papier » avec des devinettes en lien avec l’exposition, à partir de 6 ans
Un jeu de cartes de rapidité, à partir de 6 ans
Un jeu « chronocube », à partir de 6 ans
Un jeu de devinettes pour trouver des intrus, à partir de 6 ans
Un livret- jeux à partir de 7 ans, avec en cadeau un marque-page en papier à l’effigie de la mascotte du livret-jeux
Une salle de documentation avec différents ouvrages sur la thématique de l’exposition à disposition des visiteurs
IN F O R M A T I O N S P R A T I Q U E S
Musée municipal de Pontarlier, 2 place d’Arçon, 25300 Pontarlier 03 81 38 82 16 musee@ville-pontarlier.com
Dates de l’exposition : 1er juillet – 5 novembre 2017
Horaires : Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h. Weekend et jours fériés : 14h à 18h. Fermé le mardi.
Tarifs : 4 € ; réduit 2 € Exposition gratuite pour les -26 ans, pendant les vacances scolaires de la zone A. Toutes les animations sont gratuites.
Visites guidées pour les groupes sur demande auprès d’Elise Berthelot, médiatrice culturelle au 03 81 38 82 13, e.berthelot@ville-pontarlier.com Visites accompagnées et ateliers pédagogiques pour les scolaires et les centres aérés sur réservation auprès d’Elise Berthelot, médiatrice culturelle au 03 81 38 82 13, e.berthelot@ville-pontarlier.com
En 2017, pour mettre en lumière un élément phare du patrimoine industriel et gastronomique pontissalien, le musée de Pontarlier consacre une exposition à la thématique de l’absinthe, et plus particulièrement à la toute première maison installée à Pontarlier.
Répartie dans trois salles du premier étage, l’exposition « L’absinthe Pernod Fils, une aventure industrielle » ouvre ses portes le 1er juillet. Elle retrace la formidable histoire de l’entreprise Pernod Fils depuis l’arrivée en France de son fondateur Henri-Louis Pernod en 1805 jusqu’à l’interdiction de l’absinthe en 1915.
Le premier espace, invitation à la découverte, propose de visiter l’entreprise pour découvrir ses installations et les processus de fabrication de l’absinthe. Grâce à l’utilisation de l’électricité et de machines à la pointe de la technologie, les quantités d’absinthe produites augmentent sans cesse. Seul l’incendie survenu en 1901 freine un temps la cadence de production. Mais l’usine renaît de ses cendres selon des principes de reconstruction innovants et résistants au feu. La production repart alors de plus belle.
L’absinthe Pernod Fils, conditionnée dans des fûts et bouteilles de différentes contenances, est expédiée en France et partout dans le monde. Le « Pernod », qui devient synonyme de qualité, connait un succès fulgurant. Dès lors, la marque attise les convoitises de maisons concurrentes qui cherchent à profiter de son nom, voire, à contrefaire ses produits.
Un tel succès n’aurait pas été possible sans personnel. C’est pourquoi une part importante de l’exposition est consacrée à sa présentation à travers les traits de son directeur technique : Arthur Borel. L’occasion d’aborder les conditions ouvrières et les avantages sociaux accordés par l’entreprise à ses employés.
Issues des collections du musée et de nombreux prêts, environ 150 œuvres constituent l’exposition et révèlent des pans entièrement inédits de l’histoire de la distillerie Pernod Fils.
« L’absinthe Pernod Fils, une aventure industrielle »
A découvrir au musée de Pontarlier du 1er juillet au 5 novembre 2017.
Nous avons le plaisir de vous inviter à la route des vacances de 2017. Elle se déroulera à nouveau cette année entre Colombey-les-Belles (54) et Langres (52), avec une étape le samedi 1er juillet au soir à Langres.
Manifestation totalement gratuite, le programme est ci-joint. Votre inscription nous permettra de vous prévenir en cas de modification du déroulement, pour des raisons administratives, météo ou autres.
La participation aux deux journées, à une seule, quelques heures, à pied, en auto, moto, cyclo, vélo, tracteur, camion, bus, avion ou tout autre moyen de locomotion d’avant 1969 est la bienvenue surtout si le costume est de l’époque.
Cette année 2 départs sont prévus : Un à Colombey les Belles (54) comme le veut la tradition, un à Langres (52) à la même heure. C’est nouveau, afin de réunir les vacanciers lorrains et nord européens. Une fois retrouvés sur la Nationale 74, nous rejoindrons Langres sans oublier le pique-nique au bord de l’eau avant de reprendre la route pour participer au concours d’élégance, les concerts et les animations à Langres vers 16h.
Autre nouveauté, la ville de NEUFCHATEAU a souhaité nous accueillir joyeusement, le dimanche 2 juillet et de nouvelles animations sont prévues.
Route Nationale 74 (Entre Nancy & Dijon)
SAMEDI 1er JUILLET : direction LANGRES (52) 9h à 9h30 Pour les gens du Nord, Regroupement et Départ de Colombey-les-Belles(54), au sud de Nancy & Toul. D 674 Rue Carnot. Nationale 74 vers le Sud. Pour les gens du Sud, Regroupement même heure Parking Sous-Bie à Langres (52). Départ vers le Nord, à la rencontre des gens venus de Colombey les Belles.
10h15 pause-café : Découverte des secrets de Soulosse-sous-Saint-Elophe.
Visite guidée de Saint Elophe
11h Traversée en convoi et découverte de la ville historique de Neufchâteau
11h30 Pause à Goncourt, ça n'a pas de prix ! Exposition de matériels agricoles anciens.
12h00 Visite de Bourmont
13h00 Pique-nique aux environs du plan d'eau de Charmes
16h00 Arrivée en convoi à Langres
Présentation publique et concours d’élégance des véhicules du convoi Sur le thème du Tour de France Soirée étape à Langres
DIMANCHE 2 JUILLET : direction NEUFCHATEAU (88)
à 9h00 Regroupement Place Bel Air et départ de Langres 10h30 Arrivée en convoi à Neufchâteau Esplanade des Marronniers Départ du rallye des laborieux 2ème étape du festival « Cyclo-cyclette » : la balade en vélo ou tandem ancien Parcours de 10km ou 30km au choix. (1ère étape le 4 juin à Nancy) Balade en Vélosolex Exposition de vélos anciens et de deux roues motorisés anciens 12h30 Pique-nique au bord du Mouzon Vous choisissez les visites et découvertes librement. Réservation Restauration hôtellerie à votre initiative. Manifestation GRATUITE organisée par l’association VIGNETTE GRATUITE.
Renseignements INSCRIPTION INDISPENSABLE sur le site internet cvg.asso.fr ou par défaut au 06 11 93 19 34. Le programme est susceptible d’être modifié et adapté selon les autorisations administratives. Vous serez informés des éventuelles modifications, si vous êtes inscrits….
"Nationale 7, Route des Vacances, qui fait d’Paris un p’tit faubourg d’Valence et la banlieue d’St-Paul de Vence » chantait Charles Trenet en 1955…"
La Nationale 7 est la route la plus mythique de France, qu’elle traverse du Nord au Sud, emmenant avec elle 2000 ans d’histoire et 30 ans de légende… Elle réveille tous les souvenirs de la grande aventure des congés payés, quand toute la France prenait la route en 4CV en direction du soleil et de la grande bleue !
Thierry Dubois, historien des routes, auteur de nombreux ouvrages sur la Nationale 7, organise du 9 au 13 juillet 2017, un rallye touristique réunissant 100 véhicules anciens de toutes catégories : autos, motos, utilitaires, caravanes, de 1945 à 1968, ceux qui ont écrit la légende de la Nationale 7 !
Des voitures chargées de bagages, des participants en tenues d’époque, la joie et la convivialité, c’est ça, l’esprit « Nationale 7 » de Thierry Dubois qu’on retrouve déjà dans d’autres manifestations : les rallyes automobiles, l’Embouteillages de Lapalisse, le Bouchon de Tourves ou les Rétrocamping.
En faisant revivre le passé, « 100 autos sur la N7 », mettent à l’honneur les régions traversées, la gastronomie, le patrimoine et le grand tourisme routier.
Sous le patronage de la FFVE (Fédération Française des Véhicules d’Époque, www.ffve.org), cet événement sans précédent dans le monde automobile de collection, a pour ambition de promouvoir l’histoire de notre patrimoine et sa culture dans un esprit « bien de chez nous »…
100 autos sur la Nationale 7 en chiffres :
100 véhicules d’époque de toutes catégories
Plus de 200 participants
Près de 800 Kms à parcourir en 4 jours,
Pas moins de 5 événements sur le parcours organisés par les municipalités partenaires.
Des dizaines de clubs de collectionneurs régionaux associés, qui accueillent les participants aux villes étapes.
Des milliers de spectateurs sur le parcours pour voir passer l’histoire automobile en route.
Un événement relayé par les médias (presse automobile et régionale, radios, télévisions) et les réseaux sociaux en direct !
Thierry Dubois
Illustrateur et scénariste, il travaille pour la presse et la publicité (il a publié plus de 1100 dessins hebdomadaires dans le magazine La Vie de l’Auto). Passionné par les routes, il a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Nationale 7, dont il est devenu le grand spécialiste.
Historien du patrimoine roulant, il s’investit dans le projet « Vintage Bel air », un parc d’attraction automobile, mais est aussi consultant pour la télévision à l’origine de manifestations comme l’Embouteillage de Lapalisse, Le Bouchon de Tourves ou le Rétrocamping de Tain…
Collectionneur, il possède quelques voitures anciennes qu’il utilise à la moindre occasion sur les routes anciennes. Il rassemble depuis plus de 20 ans tous ce qui se rapporte à l’histoire des routes, une collection unique de plusieurs milliers de photos, objets, documents en rapport avec ses passions !
FFVE (Fédération Française des véhicules d’époque)
1184 clubs de marques ou de collectionneurs adhérents, 230 000 collectionneurs en France, 800 000 véhicules historiques, 6500 événements organisés en France par an.
Au début du XXe siècle, l'invention de la machine à écrire transforme le monde des bureaux et, particulièrement, l'administration française. Dotée d'une qualification, la dactylo apparait. Au ministère des Travaux publics, ces nouvelles venues doivent conquérir leurs places et la qualité de salariées à part entière dans un monde clos et masculin. Si l'emploi féminin est devenu majoritaire dans les administrations françaises, de nombreux problèmes restent encore présents aujourd'hui.
ISBN : 978-2-343-11128-5 • février 2017 • 206 pages EAN PDF : 9782140028915 EAN ePUB : 9782336781273
C’était un pari un peu fou en 1999, mais aujourd’hui tout le monde attend le passage des 2CV Cochonou avec impatience. Véritables icônes du Tour de France et emblèmes de la caravane préférée des français, les « deudeuches » vichy ont tissé un lien particulier avec le public. Nul doute que le balai des ces sept 2CV donne un cachet unique à la Grande Boucle, tout en lui permettant de garder un lien fort avec les français. A quelques mois du départ, les stars de la caravane se font bichonner et n’ont qu’une hâte : que le mois de juillet arrive vite pour retrouver le public et faire la fête !
Depuis maintenant presque 20 ans et plus de 63 000 km au compteur, les « deudeuches » vichy ont toujours franchi la ligne d’arrivée de chaque étape du Tour de France, tout cela pour être sûres de ne pas manquer la grande fête programmée fin juillet sur les Champs-Elysées ! Peu importe le nombre de kilomètres et les exigences du parcours, les 7 véhicules du « saucisson officiel » sont toujours au rendez-vous pour assurer le show. Un véritable exploit technique et logistique réalisé par l’équipe de « deuchistes », qui travaille au quotidien, des mois à l’avance, pour préparer les véhicules.
C’est dans un garage réchauffé par le soleil du Sud-Ouest que les sept 2CV Vichy se préparent pour le Tour de France. Véritable temple des « deudeuches », dans ce garage près de Dax les étagères débordent de pièces détachées et les souvenirs des Grandes Boucles précédentes s’empilent. Les mains sur les voitures, bob vichy vissé sur la tête, Jérôme et Christophe sont les supers mécanos qui assurent le travail sur les 2CV. « Bien sûr il y a la mécanique, comme pour les vélos des champions qui sont minutieusement préparés, nous passons du temps à vérifier les moteurs et toutes les pièces. Mais il y a aussi un travail d’aménagement pour le confort et la sécurité des hôtesses qui réaliseront les animations depuis les véhicules. Chaque véhicule accueille une hôtesse avec son stock de sachets de mini-saucissons secs et de bobs à distribuer. Tout doit tenir dans une 2CV, c’est ce qui rend l’aventure exceptionnelle, nos véhicules sont uniques » précise Jérôme qui vivra son 7ème Tour de France pour la marque.
Passionnés par les 2CV depuis toujours, Christophe et Jérôme seront de nouveau sur les routes de France cet été. « Le départ de la 1ère étape est toujours un sentiment particulier. Quand on voit les voitures prêtes à assurer le spectacle, on ressent de la fierté. Après de nombreuses heures passées à les préparer, on va enfin pouvoir partager la fête avec le public. Du stress aussi. Forcément on se dit que la ligne d’arrivée est encore loin...alors on reste très attentifs aux bruits des voitures. La 2CV s’est beaucoup à l’oreille » confie Christophe. Pour les grosses pannes, la marque a prévu des moteurs et pièces de rechanges, « Il nous arrive de faire quelques réparations à droite à gauche selon les besoins. Mais jamais une voiture n’a manqué le départ d’une étape, et ce n’est pas prêt d’arriver » assure Jérôme. Une bonne nouvelle pour tous les fans du Tour !
La Limousine :En plein cœur de la caravane nos amis journalistes et invités vivent une expérience unique dans ce modèle de collection.
Les 2 camionnettes :Si les hôtesses assurent la distribution de goodies au public, au volant, les chauffeurs assurent les très rares dépannages.
Les 3 Berlines :Les stars de la caravane ! Animées par les hôtesses qui distribuent les sachets de mini saucissons et les célébrissimes bobs Cochonou.
La Charcutière :dans son Pick-Up gourmand, l’animateur joue avec le public et annonce l’arrivée de la caravane Cochonou
La caravane n°1 dans le cœur des français vous invite ! Dès aujourd’hui, n’hésitez pas à nous contacter pour réserver votre place dans la 2CV Limousine !
Relations médias / Contacts sur le Tour :
Mathieu Legrand Attaché de presse Cochonou (présent sur le Tour de France) 09.81.18.59.20 06.66.48.97.28 m.legrand@agenceblackboard.com
Raphael Ostré Responsable des relations presse Cochonou sur le Tour de France 09.81.18.59.20 06.50.51.81.99 raph.ostre@agenceblackboard.com
Vintage Bel Air®, futur parc touristique, de 30 hectares, pour revivre les jours heureux des années 50/70, au travers les véhicules anciens, la musique, le design, le cinéma, la mode, sans oublier la mythique Nationale 6, qui ouvrira en 2018 près de Beaune, propose de démarrer l'année 2017, le jeudi 26 janvier à Saulieu, avec le 1er RDV de son Club Vintage Bel Air® .
Vintage Bel Air® a en effet, bien avant son ouverture, commencé à recruter ses premiers ambassadeurs avec la création de son Club privé, destiné à tous les passionnés du vintage et de véhicules anciens, attachés à cultiver la mémoire et l’esprit des années 50/70 et pour tous ceux souhaitant agrandir leur réseau. Ce Club, qui compte déjà une centaine de membres, permet de partager expériences, passions et un enrichissement au travers d'échanges d'experts et de conférenciers au cours de l’année. Cette première soirée, sous forme de dîner/conférence, sera dédiée à l'Histoire des Nationales 6 et 7.
La conférence sera animée par Thierry Dubois, dessinateur-illustrateur, grand amateur d’automobiles, passionné par l’histoire des routes, il est devenu le grand spécialiste des routes Nationales 6 et 7 depuis de nombreuses années maintenant. Thierry Dubois proposera, pour ceux qui le souhaitent, une séance de dédicaces à cette occasion.
Cette soirée se déroulera à Saulieu, étape historique de la Nationale 6, aux confins du Morvan et de l’Auxois, une ville réputée depuis toujours pour ses bonnes tables dont l'Hôtel-Restaurant de La Poste, où sera servi le dîner aux convives à la suite de la conférence. Jacques Le Disez, fondateur, sera entouré, lors de cette soirée, d'une partie des actionnaires de Vintage Bel Air® ainsi que certains élus et de nombreux passionnés de véhicules anciens.
Et notez dès à présent, la prochaine conférence de presse qui présentera le Parc Vintage Bel Air® dans son ensemble, mardi 11 avril 2017 à 15h00 à La Rochepot - Bel Air.